Alioune Badara Sene
Nationality: Senegal
Email:
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Alioune Badara Sene
Né le 26 / 4 / 1950 à Rufisque. De Ndayane, ville de pécheurs sur le littoral atlantique. Niveau Bac Technique 1968/69. Technicien Industriel – Bureau d’Etudes et de Projets – Dessinateur Industriel – Planification et Méthode – Architecte – Retraité.
Romancier, Conteur, Nouvelliste, Dramaturge et Poète. Deux recueils de poèmes édités : LUMIERE et VENT DU NORD. Plusieurs ouvrages inédits. Animateurs Culturel – Cours de littératures dans les Lycées et Collèges créateur de clubs littéraires. Fondateur de Festival International de Poésie de Ndayane. (8ème Edition).
L’ORPHELIN
(à cet enfant dont le père part à l’aube ne reviendra ne reviendra jamais de la mer)
Un enfant est seul ce soir assis sur la grève
Le regard fixé au soleil chargé de rêves
Doucement descendant silencieux sur les flots
Au loin, le refrain langoureux d’un matelot
Fait briller sur la joue de l’enfant deux petites
Perles tendres, dorées sous le soleil couchant.
De la haut, un ange attendri me dit tout bas :
« La veille au soir, le père avait prix l’océan ;
N’étant plus revenu, le fils scrute les vagues.
Mais la rumeur de l’onde lui est fatidique :
La mère est en deuil et le foyer refroidi.
Car il est depuis l’aube et ne le sait encore
Un nouvel orphelin ! »
Dieu Tout Puissant !
Je me surpris du bout des lèvres
Promettre revenir et chaque jour au soir,
Dire aux alizés, l’ode aux âmes esseulées.
VERS ARDENTS
(aux amants esseulés)
Où que tu sois, à contingents
Te parviendront mes vers ardents !
Navigue par les airs
Tangue alors par les mers,
A Contingents
Te parviendront mes vers ardents !
A rêvasser sur les flancs fleuris des montagnes
Ou défiant les hauteurs avec rage et hargne
A Contingents
Te parviendront mes vers ardents !
Par-dessus les monts
A noyer tes soucis au creux des vallons
A Contingents
Te parviendront mes vers ardents !
Et quand tu auras fait tous les cieux sous tous
Les soleils et sous toutes les lunes, partout,
Alors, brise d’été sur ton corps endolori,
Caresses bénies sur ton âme endormie,
A contingents
Te parviendront mes vers ardent,
Pour te percer le cœur et te dire tout bas :
Pensant toujours à toi, un poète esseulé,
De nostalgie s’endort.
SOUS LES VOILES DE MINUIT
(aux heureux élus magnifiant leur nuit de nonce)
Nous voilà solitaires dans l’âme étoilée de la nuit
Lune esseulée tu frémis sous les voiles de Minuit
Balade souveraine dans ta Voie Lactée
Chevelure tienne de lionne domptée,
Et mes doigts fébriles, virevoltants, vagabondent !
D’une aile souple, légère, un ange en sa ronde
Sourit ; passant sur nous son dernier vœu du soir.
Amants bénis, semons nos vastes champs d’espoir !
En ma rage vaincue, je me rends ô ma reine,
Prisonnier bien heureux de ton âme souveraine !
Vois – tu, l’aube se dessine pas très lointaine
Sur le Mont Fâ-Del-Mat, flambant toute la plaine !
Ô douce Fée, j’ai signé sur ton front deux bises,
Dans les grâces de Morphée, rêve à ta guise.
NOSTALGIE ! NOSTALGIE !
(À ma seconde moitié, mes peines de l’âme quand je suis loin de toi)
S’il m’était pouvoir fermer les yeux franchir
Mer et franchir océan…
S’il m’était pouvoir fermer les yeux enjamber
Les nues, enjamber les déserts infinis !
Ah ! S’il m’était pouvoir alors
Atteindre l’immensité de l’inconnu…
Avant que ne fane la rose du matin,
Je coucherais à tes pieds mon âme épanouie
Sur l’or de tes dunes fatales !
Nostalgie ! Nostalgie !
Je me rappelle encore ô ange,
Le silence bleu des oasis, les balades
Nocturnes à l’heure où la lune pâle fait
Choir ses larmes d’argent sur nos cœurs béats…
Nostalgie ! Nostalgie !
Ah ! Douce fée !
Sous quels cieux es-tu donc à l’heure de mes peines ?
Et lequel de ses doigts nacrés
La lune te frappe-t-elle le cœur ?
De jalousie j’en meurs !
Nostalgie ! Nostalgie !
JE T’ATTENDRAI !
Je t’ai cherchée partout, tout léger chevauchant
La brise océane vers les berges lointaines
L’âme à dos de papillon, mille étoiles blanches
Sur les vertes prairies, partout je t’ai cherchée.
J’ai gravé or ton nom oh combien nostalgique,
Sous l’aile de la colombe qui va, qui va…
Je t’ai cherchée partout, ne t’ai vue nulle part.
Ni sur onde, ni sur terre, ni dans les cieux.
J’ai interrogé l’Arc – En – Ciel. Il m’a dit
Qu’à son autre versant, il n’est point de ton ombre !
Voici, sans l’empreinte de ton image d’ange,
L’univers tout entier sans âme devenu.
Pour te rester fidèle, l’Ego hibernant,
Le poète s’endort tous ses rêves à toi.
Né le 26 / 4 / 1950 à Rufisque. De Ndayane, ville de pécheurs sur le littoral atlantique. Niveau Bac Technique 1968/69. Technicien Industriel – Bureau d’Etudes et de Projets – Dessinateur Industriel – Planification et Méthode – Architecte – Retraité.
Romancier, Conteur, Nouvelliste, Dramaturge et Poète. Deux recueils de poèmes édités : LUMIERE et VENT DU NORD. Plusieurs ouvrages inédits. Animateurs Culturel – Cours de littératures dans les Lycées et Collèges créateur de clubs littéraires. Fondateur de Festival International de Poésie de Ndayane. (8ème Edition).
1 L’ORPHELIN
(à cet enfant dont le père part à l’aube ne reviendra ne reviendra jamais de la mer)
Un enfant est seul ce soir assis sur la grève Le regard fixé au soleil chargé de rêves Doucement descendant silencieux sur les flots
Au loin, le refrain langoureux d’un matelot Fait briller sur la joue de l’enfant deux petites Perles tendres, dorées sous le soleil couchant.
De la haut, un ange attendri me dit tout bas : « La veille au soir, le père avait prix l’océan ; N’étant plus revenu, le fils scrute les vagues.
Mais la rumeur de l’onde lui est fatidique : La mère est en deuil et le foyer refroidi. Car il est depuis l’aube et ne le sait encore Un nouvel orphelin ! »
Dieu Tout Puissant !
Je me surpris du bout des lèvres Promettre revenir et chaque jour au soir, Dire aux alizés, l’ode aux âmes esseulées.
Le Poète de Ndayane
2
VERS ARDENTS (aux amants esseulés)
Où que tu sois, à contingents Te parviendront mes vers ardents !
Navigue par les airs Tangue alors par les mers, A Contingents Te parviendront mes vers ardents !
A rêvasser sur les flancs fleuris des montagnes Ou défiant les hauteurs avec rage et hargne A Contingents Te parviendront mes vers ardents !
Par-dessus les monts A noyer tes soucis au creux des vallons A Contingents Te parviendront mes vers ardents !
Et quand tu auras fait tous les cieux sous tous Les soleils et sous toutes les lunes, partout, Alors, brise d’été sur ton corps endolori, Caresses bénies sur ton âme endormie, A contingents Te parviendront mes vers ardent,
Pour te percer le cœur et te dire tout bas : Pensant toujours à toi, un poète esseulé, De nostalgie s’endort.
Le Poète de Ndayane
3
SOUS LES VOILES DE MINUIT (aux heureux élus magnifiant leur nuit de nonce)
Nous voilà solitaires dans l’âme étoilée de la nuit Lune esseulée tu frémis sous les voiles de Minuit
Balade souveraine dans ta Voie Lactée Chevelure tienne de lionne domptée, Et mes doigts fébriles, virevoltants, vagabondent !
D’une aile souple, légère, un ange en sa ronde Sourit ; passant sur nous son dernier vœu du soir. Amants bénis, semons nos vastes champs d’espoir !
En ma rage vaincue, je me rends ô ma reine, Prisonnier bien heureux de ton âme souveraine !
Vois – tu, l’aube se dessine pas très lointaine Sur le Mont Fâ-Del-Mat, flambant toute la plaine !
Ô douce Fée, j’ai signé sur ton front deux bises, Dans les grâces de Morphée, rêve à ta guise.
Le Poète de Ndayane
4
(À ma seconde moitié, mes peines de l’âme quand je suis loin de toi)
S’il m’était pouvoir fermer les yeux franchir Mer et franchir océan…
S’il m’était pouvoir fermer les yeux enjamber Les nues, enjamber les déserts infinis !
Ah ! S’il m’était pouvoir alors Atteindre l’immensité de l’inconnu…
Avant que ne fane la rose du matin, Je coucherais à tes pieds mon âme épanouie Sur l’or de tes dunes fatales !
Nostalgie ! Nostalgie !
Je me rappelle encore ô ange, Le silence bleu des oasis, les balades Nocturnes à l’heure où la lune pâle fait Choir ses larmes d’argent sur nos cœurs béats…
Nostalgie ! Nostalgie !
Ah ! Douce fée ! Sous quels cieux es-tu donc à l’heure de mes peines ? Et lequel de ses doigts nacrés La lune te frappe-t-elle le cœur ?
De jalousie j’en meurs !
Nostalgie ! Nostalgie !
Le Poète de Ndayane.
5
JE T’ATTENDRAI !
Je t’ai cherchée partout, tout léger chevauchant La brise océane vers les berges lointaines
L’âme à dos de papillon, mille étoiles blanches Sur les vertes prairies, partout je t’ai cherchée.
J’ai gravé or ton nom oh combien nostalgique, Sous l’aile de la colombe qui va, qui va…
Je t’ai cherchée partout, ne t’ai vue nulle part. Ni sur onde, ni sur terre, ni dans les cieux.
J’ai interrogé l’Arc – En – Ciel. Il m’a dit Qu’à son autre versant, il n’est point de ton ombre !
Voici, sans l’empreinte de ton image d’ange, L’univers tout entier sans âme devenu.
Pour te rester fidèle, l’Ego hibernant, Le poète s’endort tous ses rêves à toi.
Le Poète de Ndayane.